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Impertinence

Ferme des 1000 veaux : un boycott lancé contre Intermarché

10 Mars 2017 , Rédigé par Administrateur

La Ferme des 1000 veaux (source : http://france3-regions.francetvinfo.fr)

La Ferme des 1000 veaux (source : http://france3-regions.francetvinfo.fr)

Cette semaine, la plateforme I-Boycott a demandé à ses utilisateurs de ne plus se rendre dans leur Intermarché. En cause, le très polémique projet de la Ferme des 1000 veaux, qui doit ouvrir prochainement dans le département de la Creuse, et dont le groupe Les Mousquetaires-Intermarché sera l'unique client.

La plateforme en ligne dénonce des conditions d’élevage inadmissibles, peu soucieuses du bien-être animal, mais aussi un projet très éloigné des intérêts des éleveurs eux-mêmes. Gavés de composants industriels correspondant peu à leurs besoins (maïs, céréales et soja d’importation), les veaux seront privés d’accès à l’extérieur et disposeront d’un espace vital très réduit. Regroupés à 15 ou 16 dans des cases bétonnées de 57 m² (3 m² à peine par animal), ils devront doubler leur poids en 200 jours à peine. La Ferme des 1000 veaux regroupera en outre des bêtes issues de différentes exploitations, ce qui implique un recours massif aux antibiotiques, qui se retrouveront par la suite dans la viande vendue aux consommateurs. Celle-ci étant destinée à l’export vers le marché sud-méditerranéen, l'abattage sera nécessairement effectué selon le rituel Halal, ce qui suppose un égorgement en pleine souffrance et sans étourdissement préalable.

 

 

En décembre 2016, la veille de sa démission, Manuel Valls a signé avec la ministre de l'écologie Ségolène Royal un décret qui permet l'ouverture de centres d'engraissement de 800 taurillons et veaux de boucherie ou encore de 400 vaches laitières, sans étude d'impact ni enquête publique. Outre la démesure de ce complexe, la seule rentabilité du projet se situe dans la production d'électricité (photovoltaïque) et de gaz (méthanisation) et l'élevage devient alors un sous-produit. En France, une trentaine de projets de ce type sont en cours d'examen ou déjà à l'œuvre.

 

 

Au-delà des aspects soulevés, l’élevage français semble devoir à terme faire un choix : privilégier la quantité au détriment de la qualité et de la santé des acheteurs, ou bien inverser la tendance afin de mieux prendre en compte les attentes des consommateurs.

 

 

MMDB

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