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Impertinence

[Le point Impertinent] - « Nuit debout » : les déboutés de l’Histoire

11 Juin 2016 , Rédigé par Administrateur

Plutôt Marx ou Jésus ? Plutôt Clouscard ou plutôt  simplicité de l’enfant de Nazareth, naissant dans une étable ? Choisir Proudhon, Frédéric Lordon, Bernard Friot, ou bien la bible ? Privilégier la marche des insoumis de Jean-Luc Mélenchon ou la manif pour tous ? Ces questions,  les veilleurs ont dû se les poser toute la nuit, le soir où ils se sont fait chasser de la place de la République. Cette douce nuit d’été, qu’ils auraient pu passer debout, à refaire le monde avec les anarchistes, les fumeurs de cannabis, les jeunes sans avenir, les écologistes, les jardiniers du dimanche, les punks à chien et les féministes. Peut-être même qu’ils auraient pu converser avec des LGBTS. J’espère que je n’oublie personne. Peut-être qu'en fait, faute de se questionner les veilleurs ont juste continué à veiller, conscients de leur force tranquille, qui ne revendique aucun média pour se faire entendre qui préfère la solitude à la mauvaise compagnie.

Soyons honnêtes. Il est clair que là où il y a Nuit debout, il y a caricature. Car ils sont une caricature. La revue Limite leur a d’ailleurs consacré un excellent article, entrant dans les détails avec finesse, pointant du doigt leur sectarisme, leurs attaques ad hominem et leur esprit de rejet. Face  à cela, que proposer ? Un esprit curieux et volontaire pour les écouter, de la charité pour convaincre, de la lumière, face à  la nuit, la haine et l’intolérance !  Car il s’agit là de sauvegarder un esprit : celui de la France unie contre tous les fléaux : le terrorisme islamiste et intellectuel, la fin des idées et de la politique, la fin de la pensée, remplacée par le marché mondial et indivisible, l’envahisseur. Pour cela, pouvons-nous faire l'économie du dialogue, qui caractérise tant notre beau pays pays civilisé ? C'était d'ailleurs l'idée de départ des veilleurs et d'Axel Rokvam : "créer un dialogue".

En Europe et notamment en Belgique, certains patrons se sont ouvertement réjouis des arrivées massives de migrants par bâteaux entiers, soutenus par les antifachistes de gauche, ceux-là même qui critiquent avec vigueur le capitalisme. Ces casseurs "au bon coeur" peuvent-ils critiquer un système dominant, en recherche perpétuelle de profit et de main d'oeuvre bon marché à exploiter alors même qu'ils en chérissent ardemment  les causes ? Ce positionnement très ambigu et contradictoire révèle que malhonnêteté intellectuelle et  tolérance en trompe-l'oeil font souvent bon ménage à gauche. En Europe et notamment en Belgique, certains patrons se sont ouvertement réjouis des arrivées massives de migrants par bâteaux entiers, soutenus par les antifachistes de gauche, ceux-là même qui critiquent avec vigueur le capitalisme. Ces casseurs "au bon coeur" peuvent-ils critiquer un système dominant, en recherche perpétuelle de profit et de main d'oeuvre bon marché à exploiter alors même qu'ils en chérissent ardemment  les causes ? Ce positionnement très ambigu et contradictoire révèle que malhonnêteté intellectuelle et  tolérance en trompe-l'oeil font souvent bon ménage à gauche.
En Europe et notamment en Belgique, certains patrons se sont ouvertement réjouis des arrivées massives de migrants par bâteaux entiers, soutenus par les antifachistes de gauche, ceux-là même qui critiquent avec vigueur le capitalisme. Ces casseurs "au bon coeur" peuvent-ils critiquer un système dominant, en recherche perpétuelle de profit et de main d'oeuvre bon marché à exploiter alors même qu'ils en chérissent ardemment  les causes ? Ce positionnement très ambigu et contradictoire révèle que malhonnêteté intellectuelle et  tolérance en trompe-l'oeil font souvent bon ménage à gauche. En Europe et notamment en Belgique, certains patrons se sont ouvertement réjouis des arrivées massives de migrants par bâteaux entiers, soutenus par les antifachistes de gauche, ceux-là même qui critiquent avec vigueur le capitalisme. Ces casseurs "au bon coeur" peuvent-ils critiquer un système dominant, en recherche perpétuelle de profit et de main d'oeuvre bon marché à exploiter alors même qu'ils en chérissent ardemment  les causes ? Ce positionnement très ambigu et contradictoire révèle que malhonnêteté intellectuelle et  tolérance en trompe-l'oeil font souvent bon ménage à gauche.

En Europe et notamment en Belgique, certains patrons se sont ouvertement réjouis des arrivées massives de migrants par bâteaux entiers, soutenus par les antifachistes de gauche, ceux-là même qui critiquent avec vigueur le capitalisme. Ces casseurs "au bon coeur" peuvent-ils critiquer un système dominant, en recherche perpétuelle de profit et de main d'oeuvre bon marché à exploiter alors même qu'ils en chérissent ardemment les causes ? Ce positionnement très ambigu et contradictoire révèle que malhonnêteté intellectuelle et tolérance en trompe-l'oeil font souvent bon ménage à gauche.

Disons-le franchement : il a pu intriguer par son audace, amuser par son idéalisme, dégoûter par son intolérance. Il a même fait espérer (un peu) celui qui écrit cet article. Nuit debout a en effet été porteur chez certains d’une immense et magnifique envie : déconstruire une idéologie exaspérante que beaucoup commencent à dénoncer ouvertement, dont il est difficile de savoir l’appréhender totalement tant elle est sournoise et diffuse. Cette réalité de la mondialisation, de la fin de l’État et des identités, ce règne des multinationales impies (Bayer-Monsanto, Nike. . .), cette financiarisation de l’Économie qui prend le pas sur des gouvernements contraints de capituler, cette fin des frontières, cette catastrophe écologique qui nous guette, cet abaissement mondial de toutes les protections qui apparaît au loin. Ces marques (Zara, H&M, La Fnac, Mac Do), qui occupent les centre-ville sans payer d’impôts (ou pas assez) et qui, après avoir chassé les petits et les modestes, vendent pêle-mêle habits, frites, hamburgers industriels et voiles islamiques à l’infini. Cette religion de l’emploi de mauvaise qualité, de l’oubli des chômeurs et des SDF, cette image faussée de la liberté et de l’égalité, cette désactivation programmée de la politique, cette privatisation à marche forcée des services publics. Ce citoyen du monde isolé du monde, interchangeable, à l’image du Marché gigantesque dans lequel il vit, qui devient un consommateur, dont les réflexes remplacent les idées. . . La liste est longue de tout ce que nous ne voyons plus, de tout ce que nous avons renié, de tout ce que les soixante-huitards ont – consciemment ou inconsciemment – promu, accepté, décidé, et que nous subissons de plein fouet.

24 avril 2013, Bangladesh, 1 135 salariés tués et plus de 2 000 blessés. Ce jour là, le Rana Plaza s'effondre. Le bâtiment qui abritait bon nombre d'ateliers textiles, fabriquait notamment des habits pour le groupe irlandais Primark, pour Mango et Camaïeux. Bien souvent très mal payée, la main d'oeuvre bon marché qui fait nos habits souffre de cadences infernales, et a peur pour sa sécurité. Ce que nous ne payons pas, d'autres le subissent ailleurs.

24 avril 2013, Bangladesh, 1 135 salariés tués et plus de 2 000 blessés. Ce jour là, le Rana Plaza s'effondre. Le bâtiment qui abritait bon nombre d'ateliers textiles, fabriquait notamment des habits pour le groupe irlandais Primark, pour Mango et Camaïeux. Bien souvent très mal payée, la main d'oeuvre bon marché qui fait nos habits souffre de cadences infernales, et a peur pour sa sécurité. Ce que nous ne payons pas, d'autres le subissent ailleurs.

Oui, certains ont cru que ce Marché orgueilleux, ils pouvaient en venir à bout, en s’alliant avec les "gauchos" ou en communiquant avec eux. Mais c'était sans compter l' amour éternel pour l'immigration et la pilule du lendemain. Oui, ils se sont trompés, et se sont fait éjecter.

Morale du point Impertinent : chacun chez soi, verra bien qui l'emportera !

MMDB

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